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  • Des bouquins, des délires, plein de chansons Disney, et d'autres trucs sans queue ni tête: voilà le contenu de nos têtes d'ados de 12 et 15 ans. Mais aussi de ce blog parsemé d'une douce folie, et parfois de sérieux, à nos heures paumées (très loin)
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1 août 2013

Chronique lecture: Les fleurs bleus de Raymond Queneau

Hello hello !

Nouvelle chronique ! Rien de sadique cette fois (je vois des têtes déçues dans le fond !)

Un bon livre de plage pour les amateurs de Boris Vian, Les fleurs bleues de Raymond Queneau.

C’est un roman très loufoque, étrange, irréel.

Il est fondé sur un proverbe chinois « Tchouang-tseu rêve qu'il est un papillon, mais n'est-ce point le papillon qui rêve qu'il est Tchouang-tseu ? »

Ce n’est pas une histoire, mais deux histoires qui sont racontées en parallèle. Celle de Cidrolin, un drôle d’individu habitant une péniche dans les années 60, et celle du Duc d’Auge, un personnage médiéval qui traverse les époques jusqu’à celle de Cidrolin.

Pour passer d’un point de vue à l’autre, le moyen utilisé est assez original, puis ce que dès que l’un s’endort, il se met à rêver du second, ce qui complique et embrouille tout, et résultat, impossible de démêler qui rêve de qui.

L’histoire du duc d’Auge : bagarreur, violent, un brin psychopathe (il massacre quiconque n’est pas d’accord avec lui). Il traverse les époques, passant du XIIIème siècle à la prise de la Bastille sans souci. Durant l’histoire, il mari ses trois filles, tue beaucoup de personnes, épouse une fille de bucheron, s’entoure d’un alchimiste, zigouille un astrologue, papote avec son cheval parlant, contrarie le roi en refusant de partir en croisade, fait tourner la tête de son abbé en lui racontant ses rêves qui se passent dans un autre monde peuplé de drôles d’animaux (des « houatures »), décide de prouver qu’il y avait des humains avant Adams, peint des peintures dans la grotte de Lascaux et s’exile en Espagne.

Cidrolin : paisible habitant d’une péniche, sa principale occupation est de recouvrir de peinture les inscriptions injurieuse que quelqu’un écrit sur sa barrière. Ses autres activités : manger et dormir et indiquer aux campeurs et campeuses surtout le "campigne pour campeurs"  Sa fille Lamélie s'occupe de lui jusqu'à son mariage, ce qui indiffère profondément Cidrolin. Il embauche donc Lalix qui lui interdit de raconter ses rêves, pourtant très intéressants ("c'est impoli" qu’elle dit).

La fin est assez impossible à résumer

Un jour que Cidrolin revient de sa clôture, il est arrêté par une caravane, une voiture, et deux chevaux qui lui demandent l'emplacement du "campigne". Le campeur lui brame qu'il est lui aussi peintre! Les deux hommes semblent s'entendre. Cidrolin invite donc le touriste, sa femme, sa fille, et ses deux chevaux parlants, dans sa péniche. On comprend plus ou moins que le voyageur de la caravane est le duc d’Auge (qui est en train de rêver là ?) Il décide de prendre la péniche pour rentrer chez lui. Cidrolin quitte la péniche avec Lalix dans un canot de sauvetage.

Mon avis : une loufoquerie totale et géniale ! On ne comprend tout d’abord pas grand-chose, on se perd on revient, mais on finit par s’habituer. L’auteur semble n’avoir aucune logique, et pour les fous c’est magnifique ! Ne pas se risquer à l’interprétation…

Un peu long parfois, mais la drôlerie de certains passages rattrape tout !

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Commentaires
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Fiou! Je viens de me rendre compte que c'est incompréhensible ce résumé!
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